Katrin Küllenberg – Photographe documentaire en Allemagne

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[INTERVIEW DE PHOTOGRAPHES]

Bonjour Katrin !
Tout d’abord, peux-tu te présenter en quelques mots ? Qui es tu ? Quel est ton parcours ?

Je suis Katrin Küllenberg, photographe allemande de famille et de mariage. Je vis près de Cologne avec mon mari et nos 4 enfants. J’ai étudié l’histoire de l’Art, et j’ai toujours été intéressée par les représentations visuelles du monde autour de moi. Je pratique la photo depuis toujours et ma passion s’est accrue à mesure que ma famille s’agrandissait. Il y a quelques années, j’ai enfin décidé de me professionnaliser et je suis devenue photographe de mariage. J’ai suivi de nombreux workshop avec d’excellents photographes comme Fer Juaristi, Mauricio Arias et Brett Butterstein. Au delà des compétences techniques, ils m’ont appris beaucoup sur la composition, et le fait de devoir attendre le bon moment. Cela m’a aidée à trouver ma voie en photographie. J’ai étendu mon travail à la photographie de famille parce que je souhaite que les gens voient à quel point leur quotidien est beau.
Vous pouvez découvrir mon travail sur mon site : katrinkuellenberg-familienfotografie.com
Instagram www.instagram.com/katrinkuellenbergphotography/
Facebook www.facebook.com/katrin.kullenberg

Hi Katrin !
First of all, can you introduce yourself ? In a few words, tell us who you are and how did you get to where you are today

I am Katrin Küllenberg, a family and wedding photographer from Germany. I am living close to Cologne with my husband and our four kids. I have studied art history and have always been interested in visual representations of the world around me. I have always taken pictures and this became more the bigger our family got. A few years ago I finally decided to do this professionally and became a wedding photographer. I took a lot of workshops with a broad range of excellent photographers like Fer Juaristi, Mauricio Arias and Brett Butterstein. Besides technical skills they taught me a lot about composition and waiting for the right moment and this helped me to find my own voice in photography. I expanded into family photography because I want people to see how beautiful their everyday live can be.
You can find my work here: katrinkuellenberg-familienfotografie.com
Instagram www.instagram.com/katrinkuellenbergphotography/
Facebook www.facebook.com/katrin.kullenberg

Comment le documentaire de famille est entré dans ta pratique ? Comment le pratiques tu ?

Je travaille comme photographe documentaire de famille depuis un certain temps maintenant, donc cette façon de documenter la vie des gens n’est pas nouvelle pour moi. En fait, s’entrainer en pratiquant la photographie au sein de sa propre famille vous mène directement à ça.

J’ai toujours pris des photos de mes enfants, et lorsque j’ai découvert Kristen Lewis et étudié son travail, j’ai su que j’étais sur la bonne voie. Malgré tout, il faut pratiquer beaucoup. Le plus difficile pour moi était de dépasser ma timidité. Vous ne devez pas avoir peur de vous approcher très près des gens avec l’appareil photo, de vous mettre dans des positions bizarres, debout sur les tables, rampant sur les sols. S’entrainer dans sa propre famille c’est parfait bien sur. J’entendais beaucoup le « oh non maman, pas encore! », mais maintenant mes enfants sont tellement habitués qu’ils ne font même plus attention quand je suis dans les parages avec mon appareil alors qu’ils font leurs devoirs ou se courent après dans toute la maison. Ca m’a aidé à prendre confiance en ce que je faisais, et transposer cette confiance dans le foyer des clients.

How did you come to documentary family photography ? How do you practice this form of photography ?

I have been working as a documentary wedding photographer for quite a while now, so this way of documenting people’s lives is not new to me. Also, practicing your general photographic skills in a family with four kids practically leads you directly to it.

I have always taken pictures of my kids and when I found about Kirsten Lewis and studied her work, I knew I was on the right track. Still, you need to practice a lot. Most important for me was to overcome my shyness. You should not be afraid of getting close to people with the camera, of placing yourself into weird positions, standing on tables, crouching on floors. Practicing within your own family is perfect, of course. I got the « Oh no, mom, not again! » a lot, but now my kids are so used to it that they simply don’t care anymore when I am around with the camera while they are doing their homework or chasing each other around the house. This helps building my confidence in what I am doing which I then transfer to a client’s home.

Est-ce que tu fais également de la photographie lifestyle ?

Je ne propose pas d’offre lifestyle en opposition aux documentaires. Mon approche est toujours documentaire mais je fais un compromis en proposant une session de 2h. Une famille qui me prend pour la journée est toujours plus détendue et naturelle. Ils savent que je vais être là avec eux pour une longue période et qu’il y aura bien assez de temps pour faire beaucoup de choses. Impossible d’être une famille parfaite pendant 15 h d’affilé ! Mais la famille qui me prend pour 2h en général veut exactement la même chose. Ils s’attendent à ce que je fasse mon documentaire alors qu’ils consacrent toute leur attention sur leurs enfants pendant 120 minutes. Mais chacun d’entre nous, enfants compris, nous savons bien que ce n’est pas naturel ! Les parents vont lire à leurs enfants, construire un château en lego, jouer au football, et passer chaque seconde proche d’eux. Bien sur, je documente ce moment, dans le sens où je ne les fais pas poser et je n’interfère pas, mais ça aura toujours ce parfum de lifestyle. C’est vrai que je peux comprendre qu’en embauchant un photographe pour une si courte période, on ne veut pas faire la vaisselle ou étendre le linge en sa présence !

J’ai réalisé l’importance qu’a une photo de famille pour tous mes clients. Donc je consacre une toute petite partie de la séance à ça. Généralement ils commencent à vouloir être dans un style « lifestyle » parfait, regardant bien tous l’appareil photo, et cette photo finira plus tard encadrée en grand dans la maison des grands parents. Mais je compte toujours sur les enfants pour « gâcher » la photo et souvent ça fonctionne ! Ils ont tendance à détester ce genre de poses ordonnées par les parents et en peu de temps ils finissent par grimper sur les adultes, commencer à se battre entre frères et soeurs ou courir partout dans la pièce. Je demande aux parents de rester calme et de ne pas interrompre la prise de vue parce que plus ce sera long et moins on arrivera à obtenir quelque chose. Ainsi les images retrouvent un rendu naturel et documentaire. Après coup, ce sont ces images qui deviennent généralement les favorites de la famille.

Do you also work as a lifestyle photographer ?

I am not offering special lifestyle versus documentary sessions. My approach is always documentary but with the shorter two hour sessions one always has to compromise. A family booking me for a whole day is much more relaxed and natural in their ways. They know I will be around them for a long time and that there is enough time for a lot of things during that day. You cannot be a perfect family for fifteen hours straight. But the family booking me for two hours usually wants it all. They expect to be documented while spending all of their attention on their kids for 120 minutes ­- and everyone of us with kids knows that this is not natural. The parents will read to their kids, build a Lego castle, play football and spend nearly every second close to them. Of course, I document it, meaning I will not pose them or interfere but still it has always that whiff of lifestyle. But I can understand that – if you book a photographer for such a limited time then you don’t want to be doing the dishes or folding laundry while she is there.

I have realized how important a family picture it to all of my clients. So a small part of the session will be reserved for that. They ususally start out trying to look « lifestylishly perfect », all of them looking into the camera – that photo will later find its way into big frames in the grandparent’s home. But I am always counting on the kids to « ruin » the picture and it usually works. Kids tend to hate that kind of posing ordered by their parents and pretty soon they begin to climb all over the adults, start a fight with their siblings or run around the room. I tell the parents to relax and keep on shooting because the longer it takes the more they are losing it and the images will regain a natural and documentary look. Afterwards these ones usually become the familiy’s favorites.

Est-ce que tes clients voient la différence entre lifestyle et documentaire ? Dois-tu leur expliquer ? Et si oui, comment expliques-tu ?

Je n’éduque pas mes clients sur la différence entre le lifestyle et le documentaire. J’imagine qu’ils savent dans quoi ils s’engagent en regardant mes images sur mon site. Je leur dis juste qu’ils n’ont rien à préparer et lorsque j’arrive à leur maison, j’avertis seulement les adultes de ne pas me regarder et me sourire. (Ces photos là sont les premières que je jette lors du tri). Je ne dis rien aux enfants parce que parfois, un enfant qui vous regarde fixement peut vraiment donner une image intense.

Do your clients see the differences between lifestyle and documentary ? Do you have to explain to them ? If so, how do you explain ?

I am not educating my clients by talking about the difference between lifestyle and documentary -­ I presume they know what they are in for by seeing the images on my website. I just tell them in advance that they don’t need to prepare anything and when I am at their house I only advise the grownups not to look and smile straight into my camera (these photos are the first ones I throw out when culling). I don’t tell the children because sometimes a kid staring at you can make for a very intense picture.

Quel est le contexte (économique) de la photo de famille dans ton pays/ ta région ?

Il est encore assez limité. Les gens sont prêt à mettre beaucoup plus d’argent pour leur photos de mariage que pour celles de leur famille. Dans le domaine de la photographie de famille, le non dit c’est que les gens pensent toujours qu’ils peuvent le faire eux même avec leurs smartphones. Alors pourquoi payer cher un professionnel ? Mais heureusement, ma clientèle augmente. Certains sont d’anciens mariés et j’adore documenter le fait qu’ils deviennent une famille.

In your country, what is the economical context for family photography ?

It is still pretty limited. People are willing to spend a lot more money on pictures of their wedding day than on the ones of their family. In the field of family photography the unspoken premise is that people still think they can do it themselves with their smartphone, so why pay a lot of money for a professional. But, luckily, my client base is growing. Some of them are couples I have photographed on their wedding day and I love to document how they are now becoming a family.

Est-ce que la photo documentaire de famille est une pratique bien développée dans ton pays ?

Il y a de plus en plus de photographes qui travaillent avec cette approche, principalement des femmes. C’est probablement parce que la plupart d’entre elles ont commencé en photographiant leurs propres familles et ensuite sont passées professionnelles. Pour moi, le problème reste de faire passer le message qu’il existe une alternative aux photos de famille en studio. Ce n’est pas que les gens ne veulent pas être photographiés dans un style naturel : la plupart de mes clients me disent qu’ils détestent les photos de studio classiques. Mais il a fallu qu’ils fassent activement des recherches pour découvrir la photographie « Day In Your Life » (un jour dans votre vie). Je pense donc que plus les photographes travailleront commecela, plus le public le remarquera.

Is documentary family photography well developed in your country?

There is a growing number of photographers working with that approach, mainly women. That is probably because most of them have started documenting their own families and now are doing it professionally for clients. The problem, as I see it, is still getting the message out that there is an alternative to getting your pictures taken in a studio. It is not that families don’t want to be photographed in a natural way: Most of my clients tell me they hated the « regular » studio pictures but it had taken them some active research to find about DITL photography. So I think the more photographers work like that the more it will be noticed in public.


Y a-t-il beaucoup de photographes pratiquant le documentaire de famille autour de toi ? Quels sont tes rapports avec eux ?

Le groupe des photographes documentaires croît de façon régulière, même si j’ai parfois peur, lorsque je regarde les sites de certains, que ce soit plus un argument marketing plutôt qu’une approche sérieuse. Proposer un style spontané et naturel et ensuite mettre des bébés endormis dans des paniers n’aide absolument pas à promouvoir la photographie documentaire.

La communauté des photographes est surtout virtuelle : Barbara Puchta et Julia Rose-Greim s’occupent d’un groupe « Nudeln mit Ketchup » (pâtes au Ketchup) qui réunit principalement des photographes allemands. Le groupe en vogue « Documentary Family Photographers Worldwide » est devenu un forum international d’échange et de promotion de cette approche. Je côtoie ces photographes en ligne, mais à cause de la distance, et d’un manque de temps, je ne les rencontre pas généralement.


Are there many photographers working as a documentary family photographer ? How do you get along together? Is there like a community or do you each do your own thing?

The group of documentary family photographers is growing steadily, though I sometimes fear that for some it is more a markting tool than a serious approach when I check the images on some photographers’ website. Offering a natural honest style and then putting sleeping newborns in a basket is doing nothing to promote documentary photography.

There is a community of photographers mainly online: The two photographers Barbara Puchta and Julia Rose-­Greim run a group « Nudeln mit Ketchup » comprised mostly of German photographers, and the rapidly growing group « Documentary Family Photographers Worldwide » has become an international forum for exchanging ideas and promoting the genre in general. I get online with photographers but I don’t usually meet them personally due to distance and lack of time.

Qu’est ce que tu aimes dans la photographie documentaire de famille ?

C’est vraiment intéressant d’apprendre à connaitre tant de familles différentes, et de voir les relations entre leurs membres, et ce qui fait que ces familles fonctionnent si bien. Au lieu de passer du temps et de faire des efforts pour être proche d’une nouvelle connaissance, en tant que photographe vous êtes invités directement au coeur de leurs maisons. Lorsque je photographie un mariage, j’ai bien plus de pression car à certains moments je dois être parfaitement placée car si je rate la photo je n’ai pas de seconde chance (le baiser, le découpage du gâteau, le lancer de bouquet). En tant que photographe de famille je me sens beaucoup plus libre. Il n’y a pas de moments cruciaux, je choisi ce que je pense important pour la famille, et parfois je ne le découvre que lorsque je leur montre.

What do you like in documentary family photography ?

It is very interesting to get to know so many different families and to see what the relations between all the family members are, what exactly makes this family work so well. Instead of the time and efffort it takes to get to know new acquaintances closely, as a photographer you are invited right into the very heart of them, into their home. When working as a wedding photographer I am under much more pressure as at some moments you just have to be in a perfect spot (the kiss, the cake cutting, the bouquet toss), because if you don’t get the image right the first time there is no second chance. As a family photographer I am much freer in my work. There are no key moments but I pick what I think will be important to the family – and they sometimes do not even know of it until I show them afterwards.

 

Quelle est ton approche personnelle ?A quoi es-tu sensible ?

Je veux entrer dans la vie des gens sans les déranger. Quand je suis chez eux, je suis beaucoup près du sol pour voir à hauteur d’enfant : ne pas les photographier de ma hauteur, en les regardant, mais plutôt regarder avec eux. Je travaille avec deux petits appareils photo Olympus OMD-EM1, et j’utilise beaucoup la possibilité d’incliner l’écran LCD. Cela aide à ne pas les intimider, car mon visage reste visible et mon appareil peut s’approcher bien plus près. De cette façon je respecte leur espace vital et je ne les distrait pas.

J’ai découvert qu’il était bien plus facile de photographier des familles que je n’avais jamais rencontrées plutôt que des amis. Avec des inconnus c’est clair dès le début : je suis là pour travailler, les regarder et être avec eux sans avoir à être divertie. Avec les amis, l’approche est la même mais ils se sentent obligés de me parler probablement pour ne pas sembler grossier. Ils sont souvent plus gênés que des étrangers devant mon appareil. Peut être pensent ils qu’ils doivent être à la hauteur d’une certaine idée que je me suis faite d’eux, ou bien ils ont juste peur que je les juge. Je ne les juge pas, bien sur, mais je préfère travailler pour des gens que je connais pas.

Quand je travaille, je photographie avec une approche documentaire mais j’essaie aussi toujours de trouver quelque chose de plus abstrait et créatif. Mon but est de surprendre les familles avec certains points de vue, pour leur montrer qu’il y a de la beauté même dans de petites choses simples de la maison qu’ils n’avaient jamais remarquées avant.

Pour moi, la nudité des enfants est un point sensible. Je sais que certains photographes la montre sur leurs sites, pour montrer que c’est normal et innocent. Même si je suis complètement d’accord avec ça, j’explique à mes clients que, bien que je documente tout ce que je vois, ces images n’appartiennent qu’à eux et je ne les montrerai jamais publiquement. C’est une décision qui fait mal parfois : un jour j’ai pris cette photo de cette petite fille nue regardant son émission TV préférée. Elle était complètement absorbée et ressemblait au petit ange d’un tableau de la Renaissance. C’est une de mes photos favorites mais si c’était mon enfant, à notre époque, je n’aimerais pas qu’elle soit publiée au regard de tous.

What is your personal approach? What are you sensitive to ?

I want to really get into people’s lives without bothering them. When I am in a client’s home I will be on the floor a lot to see things from the kid’s perspective, not shooting from above, looking at them but looking with them. I am working with two small cameras, Olympus OMD-EM 1, and use the tilting LCD a lot. This helps not to intimidate because my face remains visible and my camera is much closer to them than I am as a person. This way I still respect their personal space and don’t distract them.

I found out that it is much easier to photograph families I have never met before than my friends’ families. With new people it is clear from the beginning: I am there to work, to watch them and be with them but I don’t need to be entertained. With friends my approach is the same but they usually feel the urge to talk to me, probably in order not to appear rude and often they are more self-conscious than strangers in front of the camera. Maybe this is because they are feeling they have to live up to a certain impression they think I have conceived of them or fear to be judged by me. Of course, I don’t but I rather work for people I haven’t known privately before.

When I am working I am shooting from a documentary perspective but I always try to find a more abstract, creative angle for some pictures. My goal is to surprise the family with some perspectives, to show them how there is perfect beauty even in simple things around their home which they have never noticed before.

For me, children’s nudity is a sensitive issue. I know that some photographers show it on their websites because they want people to appreciate its innocence and normalcy. But even though I heartily agree I tell my clients that, although I document everything I see, those are the images that only belong to them and will not be shown publicly . It is a decision that sometimes hurts: I took this one picture of a little naked girl while she was watching her favorite TV-­show. She was completely absorbed and looked like a relaxed putto from a Renaissance painting. It is still one of my alltime favorites but in times like these I would not want a picture like that of my own kids published for everyone to see.

As tu déjà rencontré des difficultés lors d’un reportage ou dans l’accueil de tes clients ?

Jusque là non ! (et j’espère que ce ne sera pas le cas). En général je leur parle avant au téléphone ou je les rencontre, ce qui permet des deux côtés de se rendre compte si ça va fonctionner entre nous. Je ne suis pas là pour me faire de nouveaux amis, mais c’est important qu’il y ait de la sympathie entre nous. Sinon, je ne serais pas à l’aise et j’aurais du mal à obtenir des images parfaites pour eux. Mais je le répète, je n’ai jamais eu aucun problème jusque là.

Did you ever have any issues during a session or with the family who was hosting you ?

No, so far ( and I l also hope in the future) I have never had any trouble. I usually talk to them on the phone or meet them beforehand which helps a lot for both sides to figure out if it is a good match. I am not out there to find new best friends but it is of great importance that there is a certain bond of sympathy between us. Otherwise they will feel uncomfortable around me and I would have diffficulties to get the perfect images for them. But, again, fortunately I have never had any problems.

Y a-t-il un moment que tu préfères lors d’un reportage ? As-tu une anecdote de reportage?

Je n’ai pas de moment préféré. J’aime à quel point la journée peut être complètement différente de ce que j’avais imaginé.

Which is your favorite moment in a DITL session ? Any particular story that happened during a session you’d like to share?

There is no favorite moment. I like how different that day can turn out from what I might have expected.

Qui sont tes influences ? Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Mon influence majeure a été Kristen Lewis, parce que ses images m’ont montré comment envisager ce domaine de la photographie de famille en général. J’admire aussi un grand nombre de photographes de rue, des images calmes de Martin Kollar, qui combinent souvent des scènes de rue étranges avec de magnifiques symétries, à l’approche audacieuse et directe de Dougie Wallace.

Who are your influences ? What is a source of inspiration for you?

A major influence has been Kirsten Lewis because her pictures have shown me how to approach the field of family photography in general. But I also admire the work of a whole range of street photographers, from the rather quiet images by Martin Kollár who often combines bizarre street scenes with beautiful symmetries to the the very bold, straight-in-your-face approach practiced by Dougie Wallace.

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