Tova Friedman – Photographe documentaire à New York

Les derniers articles par Nadine Court (tout voir)

[INTERVIEW DE PHOTOGRAPHES]

Bonjour Tova !
Tout d’abord, peux-tu te présenter en quelques mots ? Qui es tu ? Quel est ton parcours ?

Mon nom est Tova Friedman et je suis photographe documentaire à New York. Dès la fin du collège, je racontais à tout le monde que je voulais faire des études de droit. J’avais comme ambition secrète d’être une avocate célèbre ou un juge à la TV. Mais ce que personne ne m’a alors dit, c’est que pour cela, je devais accomplir le travail des avocats … ce que j’ai découvert pendant mes études de droit et j’ai détesté ! Après avoir passé l’examen du Barreau, j’étais vraiment mal. J’étais jeune, toute ma carrière devant moi et pourtant je me sentais coincée quand je pensais à mon avenir. J’ai toujours aimé la photographie mais je l’avais jusqu’à présent toujours regardé comme quelque chose de très académique et pas du tout créatif. Après avoir emprunté à ma sœur son appareil photo et regardé quelques cours sur Creative Live, j’ai décidé, comme une sorte de gros caprice, de faire de la photographie ma carrière au lieu de la loi. Pendant longtemps, j’ai vécu cela comme un échec et j’étais vraiment gênée de parler de ce changement radical. Mais je ne pourrais pas me sentir plus heureuse aujourd’hui. J’ai entièrement redéfini mes objectifs, et cette décision a entièrement changé le cours de ma vie, ma façon d’interagir avec les gens et ma façon de voir le monde.
Vous pouvez découvrir mon travail sur mon site : www.tovafriedman.com/
Instagram www.instagram.com/tovafriedmanphoto/
Facebook www.facebook.com/TovaFriedmanPhotography/

Hi Tova !
First of all, can you introduce yourself ? In a few words, tell us who you are and how did you get to where you are today

My name is Tova Friedman and I’m a documentary photographer from NYC. From the time I was in 9th grade, I was telling people that I wanted to go to law school. I had secret ambitions to become a high-powered attorney or TV judge—but what they didn’t tell me was, that I’d actually have to do attorneys’ work…which I discovered during law school, I HATED. After I passed the Bar exam, I was in a really difficult place. I was young with my entire career ahead of me, but I felt stuck when I though about what I would do with the rest of my life. I’ve always loved photography, but had up until then considered myself wholly academic, and not at all creative. After borrowing my sister’s camera and watching a few Creative Live classes, I decided on a happy whim that I could make photography my career instead of law. For a good while, I felt like a failure and I was too embarrassed to tell people about this massive shift, but I couldn’t be happier today with that decision. I’ve redefined my goals entirely, and this decision has entirely changed the course of my life, the way I interact with people, and the way I see the world.
You can find my work here: www.tovafriedman.com/
Instagram www.instagram.com/tovafriedmanphoto/
Facebook www.facebook.com/TovaFriedmanPhotography/

Comment le documentaire de famille est entré dans ta pratique ? Comment le pratiques tu ?

J’y suis venue d’une manière assez indirecte … Quand j’étais étudiante en droit, je menais une petite affaire de vente de chapeaux vintage sur Etsy. Pour bien vendre, la règle était d’avoir d’excellentes photos des produits mais je n’avais pas la moindre idée de la façon de réaliser de bonnes images professionnelles. Un amie de mon beau-frère (à qui je voue une reconnaissance éternelle) m’a prêté un set-up de base de studio. Il m’a aussi invité à rejoindre un groupe facebook de photographes qui ont répondu à toutes mes questions stupides de débutant quand je cherchais à comprendre la lumière continue. C’est ce groupe qui m’a amené à la photographie documentaire de famille. Zalmy Berkowitz était membre du groupe et postait régulièrement des photos de ses enfants. J’étais totalement hypnotisée par la manière évocatrice dont il capturait l’enfance mais il m’a fallu un moment avant de comprendre cette approche. J’admirais le travail de Zalmy mais sans encore en tirer la conclusion que c’est quelque chose que je pouvais faire pas seulement avec ma propre famille mais aussi avec mes clients.

Dès que j’ai commencé mon activité de photographe, j’étais persuadée que je devais proposer des sessions posées. J’ai construit un petit portfolio avec des images posées et lifestyle et j’ai commencé à avoir des clients. Pendant tout ce temps, je ne me suis jamais sentie heureuse dans mon travail. J’étais constamment inquiète de savoir si j’aurais les images parfaites qui rendraient mes clients heureux et tous les moments étaient fabriqués. Seuls des éléments extérieurs rendaient les photos spéciales (la gentillesse de mes clients, la belle lumière du jour, la beauté du lieu) mais je me disais que les gens sont tellement plus profonds que ça. Puis, j’ai commencé à encourager les familles à organiser des activités pendant leur session d’une heure. Et alors mon travail a commencé à prendre un virage vers le documentaire. Après six mois de lutte pour mettre plus de mes tripes dans mon activité, j’ai découvert le travail de Kirsten Lewis et comment je pourrais capturer la vie de manière plus authentique pour mes clients. J’ai réalisé que le documentaire était ce qui me parlait au cœur et que c’est ce que j’allais faire.

How did you come to documentary family photography ? How do you practice this form of photography ?

I actually came across it in a pretty roundabout way… When I was in law school, I had a small side business selling vintage hats on Etsy.com. To run a great shop, the rule was, you needed great pictures— and I didn’t know the first thing about taking good professional-looking pictures. A friend of my brother-in-law’s— to whom I’m eternally grateful— lent me a basic studio setup, after my sister told him what I was up to. He also invited me to a small catch-all Facebook group full of helpful photographers who answered all of my silly beginner questions, while I learned my way around my borrowed constant lights. It was that group that led me documentary family photography; Zalmy Berkowitz was also a group member, and he frequently posted photos of his own kids. I was totally mesmerized by the evocative way that he captured childhood, but it was a while before I understood what the approach was. At the time, I admired what I saw in Zalmy’s work, but I didn’t connect the dots that this is not only something I was able to do for my own family, but something I could offer to clients too.

Once I started my photography business, I was convinced that I needed to offer posed sessions. I built a small portfolio of posed/lifestyle images, and began taking on paid clients. During that time, I never felt happy with my work—I constantly felt angsty about whether I’d get perfect images to make my clients happy, and all the moments felt manufactured. There was nothing that made the photos special other than the external factors— how pretty my clients were, how nice the light was on that day, and how beautiful their chosen location was—but I felt that people are so much deeper than that. Once that clicked, I started encouraging families to bring activities to do for their one hour sessions, so my work started to take on more of a documentary ‘feel.’ After six months of struggling to have my heart in my business, I discovered Kirsten Lewis’ work, and how I could capture life more authentically for my clients. I realized that documentary is what my heart wants, and that is what I will do.

Est-ce que tu fais également de la photographie lifestyle ?

Je ne propose que du documentaire, tout le temps. Je me suis engagée à ne faire que des photos qui représentent des souvenirs réels. Je photographie la vie de famille, les familles sur leur lieu de vacances, les naissances et je fais aussi de la photo scolaire et corporate.

Do you also work as a lifestyle photographer ?

I don’t offer anything other than documentary work— it’s all documentary, all the time. I’m committed to having my photos represent actual memories. I photograph family life, family vacations, births, and for local schools and businesses.

Est-ce que tes clients voient la différence entre lifestyle et documentaire ? Dois-tu leur expliquer ? Et si oui, comment expliques-tu ?

Mes clients voient absolument la différence. Immédiatement après le passage au documentaire, j’ai remarqué que tout à coup, les gens ont commencé à me contacter, pour moi et plus seulement parce que j’ai été recommandée par un ami et que je m’inscrivais dans leur budget. Je commence à recevoir des mails merveilleux de la part de clients potentiels qui me disent qu’ils reconnaissent que cette étape de leur vie est éphémère et qu’ils veulent la conserver de cette façon. Ils ont tout compris.

Bien que mes clients comprennent bien à quel point les images documentaires sont différentes, je continue à les éduquer sur la manière dont je vais obtenir ce type de photos pour eux, afin qu’ils sachent à quoi s’attendre. Je fais bien savoir aux clients que je ne demande aucune pose et que je ne les dirigerai jamais pour obtenir une image. C’est juste eux vivant leur vie, purement et simplement.

Do your clients see the differences between lifestyle and documentary ? Do you have to explain to them ? If so, how do you explain ?

My clients definitely see a difference. Immediately after switching to documentary work, I remember noticing that suddenly people started contacting me, for ME— and not just inquiring with me because I was recommended by a friend and happened to fit within their budget. I tend to get very wonderful emails from prospective clients, telling me that they recognize that this stage in their life is fleeting, and they want to preserve it in some way. They just get it.

Although my clients can see how documentary pictures look different, I still choose to educate them on the process of HOW I’ll get those kind of photos for them, so they know what to expect. I let clients know that I don’t do any posing, and will never direct them to get a shot. It’s just them living life— plain and simple.

Quel est le contexte (économique) de la photo de famille dans ton pays/ ta région ?

Je ne peux pas parler du contexte économique des Etats-Unis car New York et ses environs sont une sorte de bulle autonome. Mais dans cette partie du pays, les gens connaissent la valeur des photos  de familles professionnelles. Ils savent que les photos comme celles-ci prennent de la valeur au fil du temps. Plus le temps passe depuis leur session, plus mes clients sont heureux de les avoir.

In your country, what is the economical context for family photography ?

I can’t speak to the economical context of US— NYC and the surrounding areas are a bit of a self-contained bubble— but in this part of the country, people generally appreciate the value of having professional family photos taken. They understand that photos like these appreciate in value over time. The more time has passed from their session, the happier my clients generally are, for having taken them.

Est-ce que la photo documentaire de famille est une pratique bien développée dans ton pays ?

Au cours des dernières années, la photographie documentaire de famille est devenue une approche beaucoup plus populaire aux États-Unis. C’est vraiment une très belle chose que tant de personnes souhaitent conserver comme souvenirs des moments réels, comme une porte d’entrée à leur mémoire.

Is documentary family photography well developed in your country?

Over the past few years, documentary family photography has become much more popular in the US as an approach to photography. It’s truly a beautiful thing that there are so many people who’d like to preserve their memories as actual moments that happened, and as a gateway to their memories.

Comment tes anciens clients ont il reçu cette nouvelle approche (si nouvelle approche) ?

Lorsque j’ai commencé à faire des séances documentaires, je n’ai entendu que le son des criquets pendant des mois … Comme nous sommes tous plutôt habitués à des portraits posés et non à de la photographie de famille basée sur de vrais moments, personne ne comprenait.

Après six mois passés à montrer du documentaire, les choses ont commencé à changer. Mes photos résonnaient avec les gens, et il y a eu une sorte de révélation qu’il y avait une alternative à la photographie de famille qu’ils n’avaient jamais envisagée auparavant. Depuis lors, mon travail documentaire a été très bien reçu.

If documentary is new for you, how did your clients received it ?

When I first started doing documentary sessions, I heard crickets for months— I think that because we were mostly brought up with mall portraits, and not moment-based family photography, people didn’t understand it.

After six months of showing documentary work, things started to shift. My photos were resonating with people, and there was some sort of realization that there was an alternative to family photography that they had never considered before. Since then, my documentary work has been received very well!


Y a-t-il beaucoup de photographes pratiquant le documentaire de famille autour de toi ? Quels sont tes rapports avec eux ?

Pour autant que je sache, je suis la seule photographe de famille documentaire à Manhattan, et pendant longtemps j’étais la seule dans tout New York. Certains nouveaux photographes ont commencé à adopter cette approche ces derniers mois, mais ma propre communauté est toujours en ligne. Je fais partie d’un petit groupe Facebook avec 11 autres photographes documentaires, du monde entier et de tous horizons. Nous nous rencontrons chaque semaine par chat vidéo et nous discutons de sujets divers (business, projets, inspirations et nos vies). Parfois, nous parlons juste pour se défouler et d’autres fois, pour obtenir un soutien pratique. Bien que je n’ai rencontré qu’une poignée d’entre elles, je considère ces femmes comme mes sœurs pour la place qu’elles ont dans mon cœur. Ce groupe est l’incarnation de l’idée que la «communauté prévaut sur la concurrence».


Are there many photographers working as a documentary family photographer ? How do you get along together? Is there like a community or do you each do your own thing?

As far as I know, I’m the only documentary family photographer in Manhattan, and for a long while, I was the only one in the entire NYC. Some new photographers have started adopting this approach in recent months, but my own community is still mostly online. I am a part of a small Facebook group with 11 other documentary photographers, from all around the world and from all walks of life. We meet weekly via video chat and discuss topics in business, our hopes, aspirations, and our lives. Sometimes we just chat to vent, and other times, we chat to get practical support. Although I’ve only met a handful of them in person, I consider these ladies to be my sisters, for the place they have in my heart. This group is the embodiment of the idea of ‘community over competition.’

Qu’est ce que tu aimes dans la photographie documentaire de famille ?

J’aime que cela aide les gens à voir qu’il y a tellement de façons d’être un bon parent, et  qu’il n’y a pas un seul moyen d’être une famille. Parce que je vois mes clients vivre à travers un objectif, je peux analyser ce qui les rend spéciaux, qu’il s’agisse de couper un bonbon en 3 pièces pour que tous leurs enfants puissent partager ou qu’ils soient fiers de laisser leurs enfants se déguiser un jour ordinaire et défiler dans les rues de Manhattan habillé en Batgirl-Wonder Woman. Mon admiration et mon respect prennent toujours de l’ampleur lorsque les parents découvrent les photos. Ils sont toujours morts de rire devant le joyeux bazar et prennent aussi du recul et réalisent tout le travail qu’ils accomplissent pour élever leurs enfants.

J’aime aussi que les parents puissent voir les choses auxquelles ils n’ont pas accès, en particulier lorsqu’ils doivent se répartir entre plusieurs enfants. Avoir la possibilité de voir leur journée sous une perspective différente insuffle souvent un nouvel élan à leur dynamique familiale.

What do you like in documentary family photography ?

I love that it helps people to see that there are so many ways to be a good parent, and there’s no single right way to be a family. Because I view my clients lives with an objective lens, I can always parse out what makes them special— whether it’s that they cut a candy bar into 3 pieces for all of their kids to share, or whether they’re proud to let their kids dress up on an ordinary day, and parade through the streets of Manhattan dressed like a Batgirl-Wonder Woman hybrid. My admiration and respect always takes on new life when the parents see their photos— they always crack up from the silliness, and take a deep breath and realize how much hard work they put into raising their kids.

I also love that it enables parents to see the things that they aren’t normally afforded the ability to, especially when they need to split their time between a few kids. Being able to see their day from a different perspective often breathes new life into their family dynamics.

 

Quelle est ton approche personnelle ?A quoi es-tu sensible ?

J’ai tendance à discuter beaucoup avec mes clients pendant que je les photographie. J’aime apprendre à mieux les connaître et devenir amie avec eux. Un grand signe de succès pour moi, c’est d’échanger des mails, des textos et même d’aller prendre un café après une session, au-delà de notre relation professionnelle. À la fin de la journée, l’accès à la vie de mes clients m’aide à faire des images qui ont davantage de sens pour eux. Mais connaître mes clients y compris à un niveau plus personnel est très enrichissant pour moi à tous les niveaux.

Pendant que je photographie, je suis aussi très à l’écoute des relations parents-enfants. J’ai envie de capturer beaucoup de petits gestes, d’échanges de regards et l’affection entre les parents et les enfants, car cela révèle tout le travail acharné et l’amour que les parents donnent chaque jour. Une réaction fréquente que je reçois est: « Whaou, il s’est passé tout ça en une journée?  » Les photos aident toujours les parents à prendre du recul et à se sentir appréciés dans ce qui pourrait être considéré comme un travail assez ingrat. Les images leur permettent de savoir qu’ils font un travail formidable, en étant simplement là et en aimant leurs enfants.

What is your personal approach? What are you sensitive to ?

I tend to chat a LOT with my clients while I am photographing. I love getting to know my them better, and I love becoming friends with them. A great success to me, is being able to exchange emails, texts, and even go for coffee after a session, beyond the scope of our professional relationship. At the end of the day, access to my clients’ lives helps me make more meaningful pictures for them, but getting to know who my clients are and appreciate them on a more personal level has been so enriching to me on every level.

While I’m shooting, I’m also very attuned to parent-child relationships. I crave to capture lots of little gestures, glances, and affection between parents and kids, because it’s indicative of all the hard work and love that parents put into each and every day. A frequent reaction that I get is, “Whoa. All THAT happened in one day?!” The photos always help parents take a step back and feel appreciated in what could be deemed as a pretty thankless job. The pictures let them know that they’re doing an awesome job, by just being there and loving their kids.

As tu déjà rencontré des difficultés lors d’un reportage ou dans l’accueil de tes clients ?

Une fois, j’ai photographié une famille avec un chien qui est devenu très agressif envers moi. Le chien m’a mordu la main très fort pendant que je photographiais, mais heureusement sans gravité. J’ai continué à m’investir autant et sans rien dire à la famille parce que je ne voulais pas que leurs souvenirs soient entachés par ce qui venait d’arriver. À la fin de la journée, je veux que les souvenirs de mes clients soient les leurs, afin qu’ils puissent regarder en arrière et se souvenir de leurs propres vies, comme si je n’étais pas là. Presque tout le monde à New York a un chien et, heureusement, je n’ai pas eu d’autres problèmes pendant toutes ces années ! Mes clients sont les meilleures personnes de NYC, et j’adore chacun d’eux !

Did you ever have any issues during a session or with the family who was hosting you ?

I once photographed a family with a dog who became very aggressive towards me. The dog bit my hand really hard while I was shooting, but thankfully didn’t break skin. I kept on ploughing on and I never told the family I was working with, because I didn’t want their memories to be tainted by what happened to the photographer during their shoot. At the end of the day, I want my clients’ memories to be their own, so they could look back and remember their own lives, as if I wasn’t even there. Almost everyone in NYC has a dog, and luckily I haven’t had any other issues in all the years I’ve been doing this! My clients are the best people in NYC, and I love each and every one of them!

Y a-t-il un moment que tu préfères lors d’un reportage ? As-tu une anecdote de reportage?

Il n’y a pas de moments favoris dans une session de reportage, car chaque famille est tellement différente. Je m’attends toujours à l’inattendu. Mes familles me surprennent toujours par leur manière innovante d’élever leurs enfants, de passer leur temps ensemble. Les moments que j’aime le plus dépendent généralement de ce qui rend chaque famille ou personne unique.

Pour les familles avec des enfants plus jeunes, beaucoup d’excellents moments se produisent habituellement vers l’heure du coucher. Les enfants exténués et grincheux sont toujours très drôles, et j’aime aussi les moments tendres et plus intimes. Personnellement, mettre mon fils au lit est mon moment préféré de la journée. Il finit le dîner, se met en colère quand j’éteins la télé. Puis on se fait des papouilles, on chante une chanson, et puis il va se coucher, tout seul (je dois habituellement le remettre au lit 2 ou 3 fois jusqu’à ce qu’il y reste … on ne peut pas tout avoir !). C’est épuisant mais aussi gratifiant (comme si je pouvais conquérir le monde !). Je pense que mes propres sentiments ont un impact fort sur la façon dont j’aime passer ce moment avec d’autres familles.

Which is your favorite moment in a DITL session ? Any particular story that happened during a session you’d like to share?

There are no blanket favorite moments for me in a Day in the Life session, because every family is so different. I’ve basically come to expect the unexpected. My families always surprise me with the innovative ways that they parent, hang out, and spend their time together. The moments that I love most, usually hinge on what makes each family or person unique.

For families with younger kids, a lot of great moments usually happen around bedtime. Cranky, overtired kids are always hilarious, and I love the tender and more intimate parenting moments that come up as well. Personally, putting my own son to bed is my favorite part of the day; He finishes dinner, he tantrums after I turn off the TV, we cuddle, sing a song, and then he climbs into bed, willingly, on his own. (I then usually have to put him back to bed 2 or 3 more times until he actually stays there…but you can’t have it all.). It’s exhausting, but also so rewarding (Like I can conquer the world!)— and I think that my own feelings greatly impact how much I enjoy spending this time of day with other families.

Qui sont tes influences ? Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Il y a une poignée d’artistes qui se distinguent vraiment selon moi et je ne peux m’empêcher de me perdre dans leur travail. J’adore les photos d’Allison Davila et Amitai Halberstam pour leur minimalimsme et leur utilisation des formes. Les images graphiques de Raquel Chicheri m’inspirent toujours, et Aaron Berger a un œil incroyable pour capturer NY (avec qui j’ai une relation amour-haine, mais lui, y voit plus d’amour que de haine :)). Et je ne peux pas oublier Martin Parr pour son sens de l’humour si fort, c’est quelque chose qui m’inspire vraiment ! Ma plus grande source d’inspiration, c’est mon fils, qui évolue toujours et m’ouvre les yeux à de nouvelles choses. Il est finalement le carburant qui me maintient et ma plus grande motivation pour documenter la vie telle qu’elle est.

Who are your influences ? What is a source of inspiration for you?

There are a handful of artists whose voices really stand out for me, and I can’t help but get lost in their work. I love both Allison Davila’s and Amitai Halberstam’s photos for their clean minimalist frames and their use of shape. Raquel Chicheri’s strong graphic images always inspire me, and Aaron Berger has an amazing eye for capturing NYC (which I have a love-hate relationship with, but he makes it more love than hate :)). And I can’t forget Martin Parr, whose sense of humor comes across so strongly—something I can only aspire to! My biggest source of inspiration though, is my son, who is always changing and opening my eyes to new things. He is ultimately the fuel that keeps me going, and my biggest motivation for documenting life as it is.

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *